Micron :
Micron sort son SSD NVMe 6500 ION : Avec plus de 200 couches de NAND, il offre les meilleures performances de sa catégorie tout en étant proposé sous des formats U.2 et EDSFF, avec une capacité maximale de plus de 30 To.
Ce SSD, qui réduit également les coûts d’exploitation liés aux supports exploitant le QLC, et avec une faible empreinte carbone, permet d’atteindre près d’un pétaoctet par unité de rack, et près de 35 Po par baie.
https://www.micron.com/products/storage/ssd/data-center-ssd/6500-ion
Phison :
Phison devient le nouvel acteur du SSD, à surveiller de près : Avec sa nouvelle gamme de disques NVMe Gen 5, Pascari, aux formats U.3 et E3.S, pour des capacités de stockage allant de 1.6To à plus de 30To, Phison compte bien s’attaquer aux géants Micron, HK Hynix et Samsung, tout en challengeant Solidigm avec ses récentes annonces de SSD à plus de 60To.
Outre la série Pascari, une gamme dédiée IA sera prévue, avec des SSD aux formats M.2 et E1.S de capacités moindres mais aux vitesses de transferts plus conséquentes (jusqu’à 3M d’IOPS en lecture et 900K en écriture).
Avec ses 2800 ingénieurs, l’entreprise souhaite bien augmenter ses parts de marché, aujourd’hui estimée à 20% pour les contrôleurs.
Toshiba :
Toshiba présente des disques-durs dépassant les 30 To de capacité : Après Seagate et Western Digital, c’est Toshiba qui, exploitant les technologies HAMR et MAMR, lance des disques-durs haute capacité.
Ces technologies utilisent, soit un laser pour chauffer une zone précise des plateaux des disques pour la technologie HAMR, soit des micro-ondes pour la technologie MAMR, afin d’augmenter la densité de ces supports et ainsi permettre d’obtenir des volumes de stockage plus conséquents.
Les disques HAMR, de 32To, possèdent 10 plateaux, tandis que leur homologues MAMR, de 31 To, en utilisent 11. Les premiers exemplaires de ces disques seront acheminés en 2025, pour une mise à disposition grand public dans les deux années suivantes.
Western Digital :
Western Digital propose de nouveaux disques-durs externes : Des versions portables de disques 6To à 5400 tours par minute, mais qui repoussent toujours plus les limites de la physique, là où les versions actuelles les plus denses ne proposaient que 5To pour un facteur de forme de 2.5 pouces.
La technologie qui rend ce gain possible, c’est le MAMR, l’écriture de données assistées par micro-ondes, ce qui augmente la densité des disques et de leurs plateaux.
Les version USB-C pour Windows et mac avoisinent les 200€, une version SanDisk G-Drive, destinée aux professionnels de la vidéo et de la photo est prévue à la fin du mois de Mai.
HyperScale DataCenters :
Les HSDC (HyperScale DataCenters) sont dorénavant au nombre de 1000 dans le monde, et selon Synergy Research, 440 installations sont en préparation, les workloads se tournant davantage vers l’IA, avec des commandes de GPU Blackwell de Nvidia toujours plus conséquentes, comme Amazon, avec AWS, qui a confirmé avoir transféré sa commande initiale de puces Hopper pour des puces Blackwell.
De plus, 60% de la capacité de calcul des HSDC est occupée par Amazon, Microsoft et Google, même si quelques challengers osent attaquer ce marché, et c’est dorénavant 51% de ces datacenters qui sont situés sur sol Américain, l’Europe et la Chine occupant les deuxième et troisième place respectivement, avec 17% et 16% des parts de marché.
DataCenters et conteneurs :
Il y a toujours plus d’intérêt pour les datacenters en containers : ModulIT, ContainerZ, Delta, IPenergy, ce secteur est en pleine expansion, selon QYResearch, celui-ci atteindra les 26 Milliards de dollars en 2029.
Les entreprises de tous secteurs se tournent vers ces alternatives, avec des micro-datacenters performants, opérationnels en six mois, transportables et évolutifs. Les arguments RSE/GreenIT séduisent, l’empreinte carbone, tout comme l’empreinte au sol, sont réduites, et les coûts associés le sont d’autant plus. (DCMag Avril 2024)
DataCenters Européens :
Le marché Européen des DataCenters a le vent en poupe, selon Arizton, ce marché sera, en 2029, de 4.4 Milliards d’euros pour la France, 12 Milliards pour l’Allemagne et 10 Milliards pour le Royaume-Uni. L’Allemagne bénéficie d’un environnement commercial plus stable, ce qui est évidemment perçu comme une opportunité plus sûre et plus rentable par les investisseurs, et l’Angleterre, très connectée avec ses 56 câbles sous-marins, reste de loin la première terre pour les datacenters, plus de 200, dont 40 en préparation. (DCMag Avril 2024)
DataCenters et banques :
Les grandes puissances continuent d’investir dans des parcs toujours plus innovants et plus performants, LCL va construire un cinquième datacenter à Diegem en Belgique, tout comme Google, qui, après avoir investi 600 Millions pour un quatrième datacenter aux Pays-Bas, prévoit de mettre plus d’un milliard pour le développement d’un datacenter écologique près de Charleroi, lequel bénéficiera d’un réemploi de la chaleur fatale des serveurs afin d’alimenter le réseau de chaleur de la ville.
Les pays nordiques sont toujours des endroits idéaux pour la construction de campus dédiés au cloud computing, Vantage, après la création de son datacenter à Zurich, dont l’ouverture est prévue cet été, en prévoit un à Dublin, et XTX Markets convoite la Finlande, pour un nouveau datacenter dans les terres, près de Kajaani. (DCMag Avril 2024)
VAST Data :
VAST Data s’allie avec Superna pour renforcer la sécurité des environnements multiclouds : Mécanismes d’immutabilité, détection de comportements suspects, snapshots récupérables à la suite de ransomware, cet accord permet d’autant plus de belles choses que DELL vient également d’en signer un pour intégrer cette solution à leurs systèmes PowerScale et Isilon.
Superna, après avoir conquis plus de 3000 clients, souhaite réellement devenir un acteur majeur de la protection de données, en faisant davantage que des algorithmes de défense multicouches.
GreenLake et AWS :
GreenLake et AWS : Le cloud hybride d’HPE est désormais compatible avec AWS et son stockage de type block. Avec les appliances Alletra et leur JBOD full-flash allant jusqu’à 5.6Po, les clients peuvent aisément migrer leurs contenus, en limitant les étapes de planifications complexes et sans dépendance à des outils externes.
Des analyses croisées de données peuvent également être réalisées afin d’augmenter la visibilité sur la charge de travail, tout en utilisant de manière optimisée les ressources.
Veeam :
Veeam se lance sur le marché britannique : Avec leur nouvelle solution Ootbi, reposant sur les appliances Object First, proposant un stockage compatible S3 avec des fonctionnalités avancées d’immutabilité sur-site pour une lutte plus aisée contre les ransomwares, Veeam compte bien garder sa place de leader sur le marché des solutions de sauvegarde sécurisée.
C’est notamment l’entreprise Vitanium qui sera chargée de proposer ces solutions en premier, avec une équipe d’ingénieurs certifiés, et des offres de services complètes destinés aux PME.
